La forêt urbaine, composée des arbres de rue, de parcs, des arbres sur les terrains privés et des bois, soutient la qualité de vie des êtres humains via les bénéfices qu’elle rend à la société. Plus précisément, les arbres urbains et péri-urbains contribuent à notre santé et notre bien-être grâce à leurs fonctions esthétiques, récréatives et patrimoniales ainsi qu’aux services écosystémiques qu’ils fournissent.

En séquestrant chaque année du dioxyde de carbone et en stockant d’impressionnantes quantités de carbone, la forêt urbaine joue un rôle crucial dans la régulation du climat. Son effet d'îlot de fraîcheur est indéniable puisque son absence est habituellement associée à des îlots de chaleur urbains. Les arbres urbains ont aussi un effet parapluie, ils captent et réduisent les eaux de ruissellement diminuant ainsi la quantité d’eau à traiter par les usines d’épuration. Les marécages riverains agissent quant à eux comme une grande éponge qui filtre les polluants et atténuent les inondations. En étant situés à l’interface des milieux aquatique et terrestre, ils favorisent la biodiversité et la connectivité, bénéficiant à de nombreuses espèces.

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Les arbres en milieu urbain améliorent la qualité de l’air. Leur feuillage intercepte les polluants atmosphériques alors que leurs stomates les absorbent. Chaque année, ils retirent de l’air urbain des milliers de grammes de monoxyde de carbone, d’ozone, de dioxyde d’azote, de dioxyde de soufre et de micros particules, en plus de générer de grandes quantités d’oxygène et de vapeur d’eau.

Les arbres urbains possèdent une valeur paysagère et culturelle intangible, mais aussi une valeur ornementale qui s’évalue de façon monétaire et qui est même reconnue devant les tribunaux. Par exemple, il est possible d’évaluer et de réclamer le coût de remplacement pour un arbre privé qui aurait été coupé illégalement par un voisin.

Enfin, les bois urbains ont une valeur récréative importante puisqu’on peut y pratiquer plusieurs activités comme la randonnée pédestre, la raquette, l’observation de la faune et en particulier l’observation d’oiseaux. La pratique de ces activités ou le simple fait de se trouver à proximité de la nature et d’arbres engendrent des sentiments de calme et de bien-être. Les bienfaits des arbres sur la santé physique (ex. baisse de maladies cardio-vasculaires, rétablissement plus rapide) et sur la santé mentale (ex. diminution de l’anxiété ou d’une humeur dépressive) sont de plus en plus démontrés par la science.

Les peuplements forestiers naturels soutiennent la qualité de vie des êtres humains car ils contribuent à notre santé et notre bien-être grâce à leurs fonctions esthétiques, récréatives et patrimoniales ainsi qu’aux services écosystémiques qu’ils fournissent.

Un plan d’aménagement forestier est un outil de planification des activités sur un horizon de 10 ans. Il permet d’obtenir une description de la composition forestière du lot boisé, l’évaluation des potentiels forestiers, acéricoles ou fauniques, l’identification des milieux à protéger et une priorisation des actions à prendre pour mettre en valeur un boisé.

La possession d’un plan d’aménagement forestier est une condition obligatoire pour s’enregistrer comme producteur forestier et bénéficier des programmes gouvernementaux disponibles.

Les MRC doivent également se doter de plans d’aménagement forestier intégrés tactiques (PAFIT) qui présentent les objectifs d’aménagement durable des forêts de chacune des unités d’aménagement de la région ainsi que la stratégie retenue pour assurer le respect des possibilités forestières et atteindre ces objectifs.

Les PAFIT sont réalisés tous les cinq ans et sont adaptés aux réalités de chaque unité d’aménagement.

L’approche privilégiée par Habitat pour augmenter la résilience des forêts face aux stress environnementaux vise à augmenter la diversité fonctionnelle des arbres urbains et des peuplements forestiers.

En se basant sur la diversité d’un ensemble de caractéristiques des arbres (les traits fonctionnels), plutôt que sur leur appartenance à une espèce, il est possible de minimiser les éventuelles pertes face à une grande variété de perturbations, comme l’arrivée d’un ravageur exotique ou d’un épisode prolongé de sécheresse.

Cette approche scientifique de gestion durable des écosystèmes forestiers a été développée par Christian Messier, l’un des co-fondateurs d’Habitat. L’équipe bénéficie donc de son expertise unique pour produire des plans directeurs de gestion des forêts urbaines et naturelles afin de permettre aux régions, aux municipalités et aux communautés autochtones de protéger leurs peuplements forestiers, mais aussi de mieux les valoriser et de mieux mesurer leur importance pour la société et la biodiversité.